Accueil du site > Colloïdes minéraux et matériaux hybrides
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Doru Constantin | Karin El Rifaii |
Les développements récents de la « chimie douce » permettent d’élaborer des suspensions colloïdales stables de nanoparticules anisotropes qui s’auto-organisent en phases cristal-liquides avec un comportement très riche :
L’auto-assemblage de nanoplaquettes semi-conductrices en solution dépende de manière cruciale de leur épaisseur : les plaquettes fines s’enroulent sur elles-mêmes pour former des tubes multi-parois, alors que les plus épaisses forment des empilements [3].
Ces nanoparticules anisotropes possèdent des propriétés optiques exceptionnelles qui pourraient être exploitées dans des dispositifs opto-electroniques comme les LEDs ou pour la construction de cellules photo-voltaïques.
Les nanoparticules minérales servent également à formuler des systèmes hybrides organiques/minéraux (mésophases dopées). Le but est de maîtriser la répartition et l’orientation de nano-objets dans une matrice à comportement mécanique contrôlable, en utilisant des systèmes auto-organisés.
Les particules insérées sont choisies en fonction de leurs propriétés spécifiques (catalyse, photo-réduction, photo-catalyse, optique etc) ou pour sonder les propriétés physiques des phases hôtes :